mardi 25 janvier 2011

FINAL

Notre voyage s'est achevé à Gokarna...
Nous remercions sincèrment tout ce qui ont participé de près ou de loin à ce périble.
Nous remercions Krisna de nous avoir accueilli sur sa terre!

L'aventure ne s'arrête pas là pour les Phukets, découvrez nos nouvelles aventures sur:



Merci à tous les lecteur de ce merveilleux blog pour vos réactions et commentaires! Bel encouragement!
Continuez ce que vous avez si bien fait !!!

mardi 11 janvier 2011

Lost in translation...


Mission: Quitter le sud pour rejoindre l'aeroport de Delhi situe au Nord

Il est necessaire pour les Phukets de se trouver a Delhi au plus tad le 11 Janvier, depart pour la France le 12.

Constats pitoyables:

6 Janvier:  Recherche du moyen de transport le moin cher pour atteindre Delhi
-> Aucunes places disponibles dans le train
-> Attendre le lendemain l'ouverture du quota touriste

7 Janvier: Confirmation du train, recherche d'autres solutions, depart de Syam, Mondakini et Dan
-> Impossible de prendre le train
-> Possibilite de bus + bus + train: cher et tres long
-> avion: 3h mais excessivement cher en periode de fetes
Decision prise: nous preferons l'avion pour profiter de nos dernies jours en Inde
-> Coup de file catastrophique: Syam detient le passeport de Kelly...
-> Passeport confie a la police sation de l'aeroport... Dieu seul sait si il ne sera pas revendu au amrche noir...

8 Janvier: Achats des tickets d'avion et depart de Katia et Jaya
-> Imppossible de payer en ligne
-> achat par agence hors de prix
Decsion prise: demander de l'aide au papa de Kelly pour acheter depuis la France
-> Kelly perd la totalite de 4000 rs soit 70 euros

9 Janvier: Attente de la response du paternel, recherche d'autres solutions et depart de Chandini (Magalie)
-> Pas de reponse du geniteur
Decison prise: Pas de reservation, on se pointera direct a l'aeroport de Goa! ADVIENNE QUE POURRA!


Comme a leur habitudes les Phukets ne se font pas trop de souci et ne veulent pas perdre une miette du soleil de Gokarna... Sans aucun stresse, elles n'ont pas peur de refuser les billets proposes par l'agence, a cause de la taxe s'elevant seulement a 6 euros chacunes...
Le cout total s'elevant a 8056 roupies (140 euros) + taxes, elles preferent tenter d'obtenir des billets de dernieres minutes directement a l'aeroport.

10 Janvier: Depart de Gokarna
-> 300 rs pour atteindre la gare
-> 40 rs pour le train de Goa
-> 40 rs pour se rendre au bus station

Arivees au bus station, nous demandons comment aller a l'aeroport de Panajim, ou Syam avait confirme avoir deposer le fameux passeport.
Reponses innatandues "No airport in Panajim, go Vasco da Gama"
Notres premieres reaction est de rigoler, nous demandons a plus de dix Indiens ou se trouve l'aeroport de Goa, la response reste la meme, il n'y a aucun aeroport a Panajim, le seul est situe a Vasco de Gama.

Pourquoi les meres nous ont elles parlees de Panajim? 
Nous preferons verifier l'infos: qui croire? nos propres meres ou une bande d'inconnu dont nous ne parlons pas la langue?
Direction l'agence de voyage la plus proche... Un scandale eclate, le stresse commence a monter et les Phukets s'enflamment et regalent leur publique d'une enguelade digne des ghettos parisiens.

Alors que Kelly regarde la carte de Goa en esperant y voire apparaitre le dessin d'un petit avion sur Panajim, confirmant les dires de sa chere mere, Gogo s'impatiente et ne comprends pas l'entement de sa comparse.

"Y t'arriv koi? On ta di kyavais pas d" aReoport a Panajim tu vas pas en inventer un, WESH! Tous les pak-pak y zon di kcete a Vasco!!! arete de tema la carte et on s'cass ta vu!"

"Putin casse pas les couilles!!! Tu ma soule ta vu!!! jfais cke jveu! C pas ton passport kil est tou seul dan la nature!"

"Wesh tu m'parle pas comm ass, chui pa ton chien okay!"

"Vas y  c bon jme cass, tu ma soule"

Une fois la pillule de de-ghettoisation avalee, nous partageons un jus d'orange et tentons de trouver une solution de maniere civilisee.
De toute maniere Gogo vient de passer ses nerfs sur le pauvre agent de voyage, qui a ose lui affirmer qu'il n'avait pas connaisance du numero de l'aeroport, un comble pour une agence de voyage!
Les Indiens ne cessent de nous surprendre! Nous comprenons alors mieux, le sens du slogant des publicites touristiques indiennes"Incredible India".

Nous finissons par trouver le numero de l'aeroport en passant par le serveur, le responsable nous informe que les bureau des passports n'ouvre qu'a 16h00. Sans avoir la confirmation que le passport de Kelly est dans cet aeroport, nous partons sans convictions aucunes.
Il est possible de ne pas retrouver le 'permis de rentrer' et de ne pas avoir d'avion.
Le billet de bus pour Vasco est a 15 rs, cependant Kelly redoute d'empaler le premier Indien qu'il l'a regardera, tant son niveau de nervosite est a son comble. Pour proteger la securite des Goannais, Gogo entame la procedure de protection rapprochee en negociant un rickshaw.

-> 300 rs pour atteindre l'aeroport de Vasco da Gama

Au lieu de nous affoler, nous retrouvons peu a peu notre sourrire et notre entrain.
"moins on a de certitudes, moins on a d'attentes, plus on est legers et heureux" Gogo, con-positeur de la chanson interprete par Laurie ma meilleure amie "La positive attitude"

Arrivees a 14h30 a ce fichu aeroport, nous partons a al recherche du passport disparu. 
Tout dabord introuvable, la pression monte, Kelly commence a penser qu'elle va rester sur le territoire illegalement alors que Gogo imagine deja annoncer a ses proches qu'elle n'a pas d'autre choix que d'aller vivre sur une ile paradisiaque.
Une fois le 'permis de rentrer' dans les mains, nous cherchons a obtenir les meilleurs prix pour nos billets.
Constat deroutant: la note s'eleve a 23600 roupies soit 203 euros chacunes.

Nous n'avons pas d'autres choix que d'accepter ce plan ban-croute!
5h d'attente, au programme: dernier repas dans un petit bouiboui indiens et derniers rayons de soleil avant de parcourir des terres gelees (temperature a Goa: 35, Delhi: 9, France: 1).


Censees retrouver leur amie Chandini a l'aeroport, nous nous inquietons de son abscence et prenons le taxi bredouille. C'est alors qu'elle debarque quelques heures plus tard, congelee et terorisee, apres avoir passe un interogatoire muscle au service de l'immigration.
Son teint etant devenu trop noir, la police l'a confondu avec une Pakistanaise tentant d'introduire des armes massives sur le territoire.


Apres une bonne nuit recuperatrice, dans un vrai lit king size, nous cloturons en baute notre voyage en s'adonnant a notre activite favorite: LE SHOPPING!

Des heures durant nous marchandons sans relache, des-nichons des articles fabuleux et disctons avec les commercants autour d'un chai ou d'un bidi. Nous ne voyons plus le temps passer, mais celui ci s'ecoule inexorablement, nous rapprochant tristement de l'heure du depart. 
Il nous parait impposible de quitter l'Inde, ce pays ou tout est possible.


Il est temps de rentrer, pour une derniere fois plier bagages et enmener avec nous tous nos souvenirs.





samedi 25 décembre 2010

Joyeux Noel et Bonne Annee 2011 a nos compatriotes!!!

Passer les fetes de fin d'annee en Inde est une experience extraordinnaire.
De part le nombre important de catholiques, Noel est celebre comme toutes les fetes religieuses Hindoues.
Sapins decores, creches a chaque coin de rue, chants Indiens et pere noel bronzant sur Goa beach invitent a une celebration exotique. 
Les souvenirs de nos noels precedents afluent, on imagine la neige, le ski, les gants et les echarpes...
On se souvient aussi de cette ambiance joyeuse entremelee d'un sentiment de tristesse qui accompagne cette periode hivernale.
Mais feter noel a Goa, c'est porter son chapeau du papa noel les pieds dans le sable, observer la joie de chacun, et constater que le soleil rend heureux.

Nous avons beaucoup pense a vous, ensevelis sous la neige, assis au coin du feu et pret a offir vos plus beaux cadeaux...

Nous vous souhaitons un joyeux noel et une tres bonne annee 2011!






mardi 21 décembre 2010

Ballade en scoot toujours!

MamPhuket du 34 continue de nous faire rêver...
BALLADE EN SCOOTER AVEC LA BELLE MONDA EN AMAZONE
OU COMMENT RISQUER SA VIE A CHAQUE MINUTE EN GARDANT LE SOURIRE…


Ca y est, c’est parti ! Kelly, Gaurangi, Jaya, Dano et deux frenchs « bogosses » de passage ont loué des motos et décident de partir en road trip jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au sud de l’état de Goa, Palolem.
Les motards nous proposent de les accompagner… trop aimable…Nous louons un scoot.
Le proprio de la bécane nous fait bien la leçon avant d’enjamber la machine : « Si vous vous faites arrêter par la police, dites que c’est un friend qui vous l’a prêté, ne dites pas que vous l’avez loué… »
Nous voici partis sur la route toute la sainte journée. Nous longeons de magnifiques plages, traversons de beaux villages luxuriants et croisons de magnifiques et incrédules sourires.
Je conduis et Monda est derrière, les cheveux au vent…
Les jeun’s nous attendent tous les 5-6 km, kelly est inquiète, on dirait deux mamies qui se sont enfuies de leur maison de retraite et rattrapée par leurs infirmiers. C’est fou comme nos enfants ont l’impression que l’on vient juste de naître…
Après une heure et demie de route, nous nous arrêtons à Anjuna, très connu pour son flea market, le plus grand marché artisanal sur le sable, dans une immense forêt de cocotiers, le plus coloré de l’Inde, le plus improbable, le plus créatif où se côtoient le hippy-chic au hippy-puce.
Sur une terrasse, au bord de la mer, nous festoyons, ravis de notre ballade, l’estomac dans les talons. Les rayons du soleil couchant illuminent nos visages, et les plats prennent une belle couleur irréelle, le panir devient doré, la douce chaleur de cette fin d’après-midi nous fait somnoler…
Il est temps de repartir, les jeun’s repartent vers le sud, Monda et moi traînons au flea market…la nuit tombe vite, je réalise qu’il va falloir retourner à Arambol. Aie ! Conduire en scoot, la nuit en Inde, jamais fait ! Heureusement, les phares marchent. Avant de quitter Anjuna et de s’enfoncer sur les routes sombres et désertes, j’aperçois une station-service !
J’ai le réflexe de regarder la jauge d’essence, la petite aiguille est pire que dans le rouge…
Avec soulagement, et avec l’aide de pompistes indiens éberlués, nous mettons une centaine de roupies de carburant.
Eh hop ! nous voici on the road again…
Manda : Shyam, ça va aller pour l’essence ?
Je regarde la jauge, sûre de moi, ne suis-je pas la prévoyance même ? L’aiguille rouge n’a pas bougé d’1 mm ! On se marre en réalisant qu’on ne saura jamais si le réservoir était vide ou pas… Incredible India !
Nous voici pétaradants, essayant, de rouler à gauche, (alors que mon cerveau français m’ordonne le contraire) d’éviter les chiens errants, les camions et autres vélocipèdes anarchiques… c’est notre jour de chance, les vaches ne sont pas de sortie ce soir…
Je suis au top comme pilote et ma copilote très concernée allume sa radio personnelle, elle est heureuse, sa voix s’élève dans la nuit, s’enroule dans les palmes des cocotiers, les blanches et les noires sautillent sur la plage, à double croche… pieds…Pas un grain de sable ne vient perturber cette chevauchée fantastique, juste une envie pressante qui se fait sentir minute après minute -aller au p’tit coin of course, ladies - mais surtout de revoir Francis, notre goanais préféré et les galaxy huts !
Nous nous trompons juste quelquefois de route, demandant à droite à gauche notre chemin « hé haribol ! please, Arambol please ???? »
A chaque street- breaker (dos d’âne – énorme les ânes en Inde, surtout leurs bosses) je lève mes fesses de la selle, déjà mal en point par l’aller de ce matin. J’ai l’impression que ma tête touche les étoiles à chaque extension des mollets. Je demande à ma copilote insistante de ne pas tenter l’expérience, bien sûr bénéfique pour son postérieur, mais je ne suis pas certaine de pouvoir gérer de telles acrobaties, nos fesses en l’air, en gardant les mains sur le volant, il nous faudrait plus d’entraînement…
Il commence à faire vraiment froid, j’aimerai bien que Monda change la fréquence de sa radio personnelle, mais le mantra résonne toujours dans la nuit sombre, accompagné de nos dents qui font des claquettes, se mélangeant au bruit du scoot, et à nos muettes prières, ça fait un drôle de bhajan. Je me dis que finalement cela peut toujours servir, si on se fait écraser par un camion… alors, j’entonne avec elle l’hymne salvateur... Au bout de deux heures, nous reconnaissons les petites routes qui longent la
plage. Voici les faubourgs d’Arambol…. Enfin !
À la fin de leur voyage initiatique, Thelma et Louise finissent dans un ravin, nous nous jetons dans notre hutte galaxienne, le coccyx en bouillie. Le lit spartiate nous semble aussi confortable qu’un dunlopilo…s’il y avait des ressorts, on pourrait même sauter dessus, créer un chapeau avec le tulle rose de la moustiquaire, et commencer une bataille de polochons, s’il y avait des polochons …
(Tout ça, après avoir dégusté un super festin au Fellini, le meilleur resto italien d’Arambol, vraie pizza, vraie sauce tomate, vrai mozza, vrai tiramisu pour de vrai affamé, affalées sur des coussins rembourrés, le bonheur pour nos papilles et pour nos fesses)

lundi 20 décembre 2010

Souvenir d'une vielle Hyppie

Les Phukets éyant épuisé leurs vers, elles laissent place à leur mère:

Le temps nous égare
Le temps nous étreint
Le temps nous est gare
Le temps nous est train

Ces quelques verts de Prévert m’attendent à l’Express Bleu, brasserie parisienne de la gare de Lyon.
Dans le train, le blues du retour m’étreint à mon tour…. Au fil des paysages gris, à grande vitesse, un kaléidoscope d’images se télescope dans mon esprit.




Le 20 Décembre 2010:

Premier jour d’arrivée à Arambol - Goa.

Le soir, avec Danette et nos valises à roulettes, cahotant sur la petite route qui traverse le village, bordée de multiples échoppes, et de cafés aux noms évocateurs de Spy bar, Oriental loundge, Magic Park, German bakery, Shiva moon… odeurs épicées, l’air est musical, son transe - baba… Nous avançons pas à pas vers la plage où se dessinent au loin les cocotiers, le bruit des vagues nous enveloppe, tout semble si irréel !
Les corps avancent, croisent les vaches, les chiens, les vieux hippies aux cheveux longs et visages burinés par le soleil et la ganja, un fort parfum des années soixante, décennie où sur cette terre, j’ai pointé mon nez.
Nos esprits français sont encore enneigés, petit à petit, nos cœur glacés fondent laissant place aux gouttes moites d’humidité indienne.
Les goanais nous sourient et demandent : « Taxi ? Room ? Bike, Scooters ? j’ai envie de leur répondre, I want my daughter, where is my kelly ?
Après un coup de fil magique, tout à coup je la voie, si belle dans sa jupe indienne… elle coure vers nous, cling cling font ses clochettes de chevilles, ses pieds nus soulèvent la fine poussière de la rue. « Maman ! Maman ! Dano ! Dano ! Nous nous étreignons éberlués… et avons du mal à réaliser que nous sommes ensemble pour un merveilleux voyage commencé à Noël et qui se finira en 2011.

Kelly nous emmène, à 200 m de l’océan, dans un ensemble de charmantes huttes en paille, disposées autour d’une cour sableuse. Francis, un goanais chrétien nous accueille d’un sourire  dégoulinant de gentillesse et d’humilité. La Phuket Gogo est là, les cheveux en mode dread et graisseux, un paréo nonchalamment noué autour de la taille, les pépétes sont là aussi, katia, une Indienne au teint et à la chevelure dorée et Jaya, la pulpeuse brunette du Sud (avec l’accent et tout et tout !)… Mamphuket et Chandini
arrivent dans quelques jours…
Que la fête commence !
Et là… c’est le farniente absolu. Pendant une dizaine de jours, que dire ????? Le soleil, la mer, le shopping, les restos, paradis des végétariens ! On se déplace en troupeau de huit dont un seul boy le Dano qui je vous assure à bien tenu le coup ! Huit, deux mamans et une belle brochette de nanas aux pieds nus et au look improbable… nous ne passons inaperçus nulle part, quand on arrive, on l’entend, et quand on part, on le ressent ! Malgré nos hurlements, surtout pour le choix des menus et pour partager
les notes, on s’entend comme une vraie famille avec les particularités de chacun (on se passera de commentaire) et les goanais nous adorent ! (Ainsi que nos roupies). Nous sommes d’une discrétion légendaire.
Et la culture dans tout cela ? C’est Mamphuket de Villiers sur Marne (93) qui nous a époustouflé avec ses blagues « Château de Versailles du 12e siècle » la culture jusqu’à la manucure, jusqu’au bout des ongles ! Comment être plié en deux avec la culture, voilà ce que Mamphuket du 93 nous a fait découvrir pendant ce voyage ! A Goa c’est la culture de la Marie Jeanne qui prime. En dépit des pancartes no smoking et don’t ask for drugs dans tous les restos et bars, un shilom, ou un « pétard » nous été souvent
gentiment offert au petit-déj (et à toute heure d’ailleurs). Mais pour notre gentille famille, notre drogue, c’est le panir (Fromage indien) on l’a goûté à toutes les sauces : panir tikha massala, panir pasanda, palak panir et le must du must sur la plage de Gokarna, le panir tikha tandori ! Brochette de fromage, sauce tandoori, cuite devant nos yeux sur un petit brasero… c’est une drogue qui fait des ravages sur les cuisses et qui à long terme double le menton. Histoire de ne pas trop culpabiliser,  en France, on se dit que l’on fera une cure de désintox. Voilà deux bonnes idées de recyclage pour les Phukets : « Ouvrir un centre de déxintox au panir, et écrire un livre sur les blagues cultes-urelles de Mamphuket du 93. »
Il y aura au moins huit clients…


Shyam

dimanche 19 décembre 2010

La ville en-champs-the

Le 16 decembre,

La route vers Munnar se revele etre une veritable escalade en bus a travers les collines de the. En traversant l'Inde profonde, nous decouvrons toutes les exploitations typiques du Sud tel que les plantations de bananiers, de cocotiers et surtout les recoltes de caoutchouc.



Nous voyageons dans un bus local ou les fenetres sont depourvues de vitre pour nous permettre d'observer le paysage sans etouffer sous le soleil de plomb. Les hommes et les femmes sont separes ce qui evite les ennuis en tout genre mais qui nous separe de notre nouveau copain de route.



Les Phukets savent bien s'entourer. Ce bel Israelien se prenomme Moti et voyage seul, il est ravie de se joindre a nous et songe deja aux photos qu'il va envoyer a ses amis: le roi au milieu de son harem.

Le conducteur se prends pour un pilote de course ce qui n'est pas rassurant surtout apres avoir appercu un bus renverse sur le bas cote de la route. C'est aussi cela de voyager en Inde, on est jamais sur de revenir, on frise la mort a chaque instant. Leur croyance en la reincarnation aide a mieux comprendre leur conduite suicidaire.
L'assencion vers Munnar est un spectacle splendide, le paysage est feerique. Nous avons parfois l'impression que des elfes vont surgir de la foret sur des licornes enchantees.



Arrives sains et saufs, nous nous installons tous les cinq dans un charmant cottage. Pour un soucis economique nous decidons de partager une grande chambre ce qui enchante notre ami Moti.

Le lendemain nous prenons un rickchaw qui s'engage a nous faire visiter le coins et nous ballader toute le journee autours des fameuses exploitations de the. Le parcours est extremement touristique mais le simple fait de le vivre a cinq, entasses dans un vehicule qui crache des musiques indiennes, rend l'experience unique et inoubliable. Nous chantons a tue tete, nous courons commes des enfants curieux pour decouvrir l'arbre aux abeilles, les chuttes d'eau, le lac, les vues panoramiques...A la fin de la journee, nous avons la chance de prendre un the dans un minuscule village situe aux sommet des collines. Le brouillard nous entoure, les poules picorent a nos pieds, les indiens entamment leur enieme verre de rhum artisanal, nous nous fondons dans le decors. Nous nous arretons devant un etal, la femme nous fait alors deguster toute sortes de fruits exotiques dont les saveurs et les textures nous surprennent.







Alors que Katia et Gogo n'ont rien d'interressant a se dire, elles scrutent bettement le sol. Leur attention est attiree par un minuscule animal gluant qui se deplace etrangement comme pour fuir Gogo. Les indiens affoles se ruent vers le monstre pour nous prevenir contre une attaque eventuelle. Malheureusement, une victime a deja ete frappee.
Pendant que Kelly et Jaya s'isolent quelques minutes, Gogo decouvre du sang sous ses chaussures et ne comprends pas d'ou il provient. Soudain, Kelly revient etonnee et affolee, montrant son genoux blesse. Telles de vraies expertes en criminologie, Gogo et Katia resolvent l'enigme du sang-su perdu. Ce petit etre d'apparence hideuse mais innofensive etait en realite une sangsue amatrice des formes genereuses de Kelly.
Depuis l'incident, Kelly est sujette a des TOC psychedelyques et effraie tous les ecureuils de la foret enchantee de Munnar.

La ville de Munnar est reputee pour etre le lieu ideale ou les jeunnes couples viennent passer leur lune de miel. A force de croise tout ces couples mieleux degoulinant d'amour, les Phukets ont decide de celebrer leur 4 mois de vie commune et de s'avouer ouvertement leur amour. Elles ont pu papilloner librement dans des lieux plus magiques les uns que les autres qui inspirent la passion.