mardi 11 janvier 2011

Lost in translation...


Mission: Quitter le sud pour rejoindre l'aeroport de Delhi situe au Nord

Il est necessaire pour les Phukets de se trouver a Delhi au plus tad le 11 Janvier, depart pour la France le 12.

Constats pitoyables:

6 Janvier:  Recherche du moyen de transport le moin cher pour atteindre Delhi
-> Aucunes places disponibles dans le train
-> Attendre le lendemain l'ouverture du quota touriste

7 Janvier: Confirmation du train, recherche d'autres solutions, depart de Syam, Mondakini et Dan
-> Impossible de prendre le train
-> Possibilite de bus + bus + train: cher et tres long
-> avion: 3h mais excessivement cher en periode de fetes
Decision prise: nous preferons l'avion pour profiter de nos dernies jours en Inde
-> Coup de file catastrophique: Syam detient le passeport de Kelly...
-> Passeport confie a la police sation de l'aeroport... Dieu seul sait si il ne sera pas revendu au amrche noir...

8 Janvier: Achats des tickets d'avion et depart de Katia et Jaya
-> Imppossible de payer en ligne
-> achat par agence hors de prix
Decsion prise: demander de l'aide au papa de Kelly pour acheter depuis la France
-> Kelly perd la totalite de 4000 rs soit 70 euros

9 Janvier: Attente de la response du paternel, recherche d'autres solutions et depart de Chandini (Magalie)
-> Pas de reponse du geniteur
Decison prise: Pas de reservation, on se pointera direct a l'aeroport de Goa! ADVIENNE QUE POURRA!


Comme a leur habitudes les Phukets ne se font pas trop de souci et ne veulent pas perdre une miette du soleil de Gokarna... Sans aucun stresse, elles n'ont pas peur de refuser les billets proposes par l'agence, a cause de la taxe s'elevant seulement a 6 euros chacunes...
Le cout total s'elevant a 8056 roupies (140 euros) + taxes, elles preferent tenter d'obtenir des billets de dernieres minutes directement a l'aeroport.

10 Janvier: Depart de Gokarna
-> 300 rs pour atteindre la gare
-> 40 rs pour le train de Goa
-> 40 rs pour se rendre au bus station

Arivees au bus station, nous demandons comment aller a l'aeroport de Panajim, ou Syam avait confirme avoir deposer le fameux passeport.
Reponses innatandues "No airport in Panajim, go Vasco da Gama"
Notres premieres reaction est de rigoler, nous demandons a plus de dix Indiens ou se trouve l'aeroport de Goa, la response reste la meme, il n'y a aucun aeroport a Panajim, le seul est situe a Vasco de Gama.

Pourquoi les meres nous ont elles parlees de Panajim? 
Nous preferons verifier l'infos: qui croire? nos propres meres ou une bande d'inconnu dont nous ne parlons pas la langue?
Direction l'agence de voyage la plus proche... Un scandale eclate, le stresse commence a monter et les Phukets s'enflamment et regalent leur publique d'une enguelade digne des ghettos parisiens.

Alors que Kelly regarde la carte de Goa en esperant y voire apparaitre le dessin d'un petit avion sur Panajim, confirmant les dires de sa chere mere, Gogo s'impatiente et ne comprends pas l'entement de sa comparse.

"Y t'arriv koi? On ta di kyavais pas d" aReoport a Panajim tu vas pas en inventer un, WESH! Tous les pak-pak y zon di kcete a Vasco!!! arete de tema la carte et on s'cass ta vu!"

"Putin casse pas les couilles!!! Tu ma soule ta vu!!! jfais cke jveu! C pas ton passport kil est tou seul dan la nature!"

"Wesh tu m'parle pas comm ass, chui pa ton chien okay!"

"Vas y  c bon jme cass, tu ma soule"

Une fois la pillule de de-ghettoisation avalee, nous partageons un jus d'orange et tentons de trouver une solution de maniere civilisee.
De toute maniere Gogo vient de passer ses nerfs sur le pauvre agent de voyage, qui a ose lui affirmer qu'il n'avait pas connaisance du numero de l'aeroport, un comble pour une agence de voyage!
Les Indiens ne cessent de nous surprendre! Nous comprenons alors mieux, le sens du slogant des publicites touristiques indiennes"Incredible India".

Nous finissons par trouver le numero de l'aeroport en passant par le serveur, le responsable nous informe que les bureau des passports n'ouvre qu'a 16h00. Sans avoir la confirmation que le passport de Kelly est dans cet aeroport, nous partons sans convictions aucunes.
Il est possible de ne pas retrouver le 'permis de rentrer' et de ne pas avoir d'avion.
Le billet de bus pour Vasco est a 15 rs, cependant Kelly redoute d'empaler le premier Indien qu'il l'a regardera, tant son niveau de nervosite est a son comble. Pour proteger la securite des Goannais, Gogo entame la procedure de protection rapprochee en negociant un rickshaw.

-> 300 rs pour atteindre l'aeroport de Vasco da Gama

Au lieu de nous affoler, nous retrouvons peu a peu notre sourrire et notre entrain.
"moins on a de certitudes, moins on a d'attentes, plus on est legers et heureux" Gogo, con-positeur de la chanson interprete par Laurie ma meilleure amie "La positive attitude"

Arrivees a 14h30 a ce fichu aeroport, nous partons a al recherche du passport disparu. 
Tout dabord introuvable, la pression monte, Kelly commence a penser qu'elle va rester sur le territoire illegalement alors que Gogo imagine deja annoncer a ses proches qu'elle n'a pas d'autre choix que d'aller vivre sur une ile paradisiaque.
Une fois le 'permis de rentrer' dans les mains, nous cherchons a obtenir les meilleurs prix pour nos billets.
Constat deroutant: la note s'eleve a 23600 roupies soit 203 euros chacunes.

Nous n'avons pas d'autres choix que d'accepter ce plan ban-croute!
5h d'attente, au programme: dernier repas dans un petit bouiboui indiens et derniers rayons de soleil avant de parcourir des terres gelees (temperature a Goa: 35, Delhi: 9, France: 1).


Censees retrouver leur amie Chandini a l'aeroport, nous nous inquietons de son abscence et prenons le taxi bredouille. C'est alors qu'elle debarque quelques heures plus tard, congelee et terorisee, apres avoir passe un interogatoire muscle au service de l'immigration.
Son teint etant devenu trop noir, la police l'a confondu avec une Pakistanaise tentant d'introduire des armes massives sur le territoire.


Apres une bonne nuit recuperatrice, dans un vrai lit king size, nous cloturons en baute notre voyage en s'adonnant a notre activite favorite: LE SHOPPING!

Des heures durant nous marchandons sans relache, des-nichons des articles fabuleux et disctons avec les commercants autour d'un chai ou d'un bidi. Nous ne voyons plus le temps passer, mais celui ci s'ecoule inexorablement, nous rapprochant tristement de l'heure du depart. 
Il nous parait impposible de quitter l'Inde, ce pays ou tout est possible.


Il est temps de rentrer, pour une derniere fois plier bagages et enmener avec nous tous nos souvenirs.





3 commentaires:

  1. Mataahari11/1/11 22:55

    Oh les Phukets de nos coeurs. Que d'aventures et d'émotions jusqu'à la dernière minute ! Pourtant Kelly paraissait cool au téléphone ! Même les aéroports imitent Krishna. Ils ont aussi plusieurs noms, selon le rasa du voyageur.
    Vous devez être dans l'avion, soutenu par les ailes du magnifique Garuda. Bon vol et à très vite pour de nouvelles aventures. A l'annonce de votre retour, le temps se réchauffe doucement... Bienvenue en hiver les filles. Ne laissons pas la grisaille pénétrer en nos coeurs....

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  2. phuketmam'212/1/11 11:06

    donnerais tout pour se retrouver avec vous, en galère à l'aéroport aux plusieurs noms...perte définitive du passeport et retour sans retour possible sur la Om beach...

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  3. Ashesha Bouvant25/1/11 08:53

    Quand on dit que les voyages forment la jeunesse (et pas "que" la jeunesse), c'est pas faux... Après tant de frasques et de soubresauts on relativise pas mal les choses de retour au confort de nos vies. MERCI d'avoir partagé avec nous votre voyage et vos aventures !

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